Du cidre au réveillon LA FRANCE AU NATUREL

Le cidre est une boisson de haute tradition française, fortement ancrée dans nos territoires et notre agriculture. La flière cidricole, modeste, est néanmoins présente à l’export et valorise aussi d’autres débouchés : jus de pomme, vinaigre de cidre, concentrés…
Sa matière première, la pomme, est un fruit emblématique de la consommation des Français, les vergers de pommiers couvrent le  quart du verger fruitier français soit un peu plus de 35 000 hectares1 et les variétés spécifques cidricoles en représentent 9 000 hectares2. Le verger cidricole contribue au développement local et crée de l’emploi (un hectare de pommes à cidre occupe 10 fois plus de main d’œuvre qu’un hectare de grandes cultures). Dédié à la transformation, il se démarque par la qualité de ses pratiques en matière de respect de l’environnement et de la biodiversité.
Ce sont plus de 15 000 acteurs qui produisent les pommes pour les 600 cidreries françaises. Il s’agit donc d’une économie caractérisée par un maillage fn du territoire, un marché aux enjeux « humains » plutôt que « capitalistiques »

Le cidre est un produit de dégustation et aussi de convivialité, à faible teneur en alcool (2 % à 6 %). Evidemment, la flière et ses opérateurs sont attentifs à promouvoir un usage responsable. Sa consommation reste limitée, elle ne dépasse pas en France 1 million d’hectolitres par an (soit deux bouteilles par an et par adulte), avec un pic de vente lors de l’Epiphanie et de la Chandeleur et un deuxième temps fort en été, lié notamment au tourisme régional.

La flière dans son ensemble travaille aujourd’hui en résonance avec les demandes de la société pour une alimentation saine, pour plus de transparence sur les conditions de production et d’élaboration, et pour une agriculture locale, durable et incarnée par des producteurs.
Communication, appui à l’innovation, recherche et mise en œuvre de solutions permettant de mieux répondre à ces attentes et à celles du marché, l’Unicid multiplie les initiatives pour redonner au cidre ses lettres de noblesse et mieux valoriser les différents débouchés avec une juste répartition et pour l’intérêt de tous les acteurs, du producteur au consommateur. Les opérateurs de la flière s’engagent pour leur part dans des démarches de progrès et dans la revalorisation du marché par la qualité, la segmentation de l’offre et l’innovation.

L’ambition est également de progresser à l’export, où l’excellence française est un argument. C’est dans ce contexte que la flière cidre a récemment défni des orientations constituant son projet pour l’avenir. Notre petite flière a besoin de communiquer pour se développer, mais ses budgets ne sont pas suffsants à eux seuls pour développer la catégorie. Malgré ses efforts, elle ne parvient pas à émerger, alors qu’elle porte des valeurs très positives quant aux modes de production, au maintien d’un patrimoine et d’un lien avec les hommes et les territoires et au développement d’une économie régionale, non délocalisable. Un appui public est indispensable et, bien évidemment, le rôle de la distribution est crucial pour pouvoir offrir à nos nouveaux produits valorisants une exposition à la mesure de leurs ambitions

Le cidre est une boisson d’excellence, complexe à élaborer, aux multiples qualités organoleptiques mais qui est peu connue et sous-valorisée à l’étranger.
Le cidre à la française a des atouts uniques : 100% pommes, savoir-faire typique, avec une matière première spécifique, la pomme à cidre, naturalité et complexité aromatique.
Ces caractéristiques ne sont pas défnies par une législation au niveau européen : de facto le cidre à la française ne peut se distinguer aux yeux du consommateur des « cidres » étrangers, fondamentalement différents par la qualité et les modes d’élaboration.
La marque France est cependant un atout à l’international, mais elle n’opère pas aujourd’hui sur nos produits.
Ceci s’applique également au vinaigre de cidre, qui connaît une forte demande à l’échelle internationale : aucune certification ne porte sur le cidre à partir duquel il est produit.

Le positionnement premium du cidre est à mettre en avant, dans un contexte de généralisation de la consommation de cider dans le monde en tant qu’alternative à la bière. Le cidre à la française constitue une version craft du cider mondial. Cette mise en avant implique les entreprises individuellement dans leurs démarches de développement de marchés à l’export, ainsi que l’interprofession pour le lobbying et la promotion collective.

L’UNICID est l’Union Nationale Interprofessionnelle Cidricole. Elle rassemble et représente les professionnels de la filière, du producteur de pommes à cidre au transformateur. Elle est reconnue association interprofessionnelle nationale agricole par le droit rural français, ainsi que par l’Union Européenne dans le cadre de l’OCM (Organisation Commune de Marché), depuis 1998.

Nos membres :

L’UNICID est constituée de deux collèges composés d’organisations professionnelles de compétence nationale représentatives de la production de fruits à cidre et de l’élaboration de produits cidricoles :

 

  • un collège Production, représentant les métiers et entreprises de la production des fruits à cidre et la transformation fermière de fruits à cidre, composé par la Fédération Nationale des Producteurs de Fruits du Cidre « FNPFC », 
  • un collège Transformation, représentant les métiers et entreprises de la transformation des fruits à cidre, composé par le Syndicat National des Transformateurs Cidricoles « SNTC ».

 plus d’info rendez vous sur le site : http://unicid.fr/

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