Gros plan sur le groupe GRAND PALLADIUM

Ni Kevin, ni Vincent ne se souviennent précisément du soir. C’était un soir. Tous les deux avaient eu cette première expérience, ce bout de ficelle que l’on déroule mais qui s’effiloche, de concert las, d’ailleurs à explorer. Certains gardent la guitare au chaud puis la regardent un soir avec dans l’œilun océan de regrets. D’autres ont gardé un bout de ficelle, un petit morceau de trois fois rien, au fond d’une poche.

Kevin et Vincent ont décidé de faire un nœudavec leurs deux petits morceaux. Dans le bar brestois, un soir, ce soir, ils ont eu envie de continuer à tirer sur le rêve mélodique. Ils l’ont appelé «Grand Palladium». Mais leur rêve c’est quoi? Bouffer de la planche, se coller face micro et de jouer ensemble. Des trucs à eux, des chansons pop’, de l’énergie rock avec deux voix et deux guitares sèchesqui font fleurir des mélodies imparables. Aller se les coltiner dans des bistrots de Brest, d’ici ou d’ailleurs pour avaler les estrades et les trois caisses posées à l’arrache, des scènes un peu plus larges et même des salles de rêve.

Repérés par les Matmatah dans la poursuite de leur bonheur, ils ont suivi le groupe dans sa résurrection, en assurant des premières parties au cordeau lors de la tournée 2017/2018. Dont celle de l’Olympia. Leur premier album, a été enregistré avecl’aide de Benoît «Scholl»Fournier, batteur de Matmatah. Un premier clip de cette «Plage» envoutante tourne sur Youtubedepuis quelques mois. Ce nouveau morceau, «Pour le mieux», a étémixé par Tristan Nihouarn, et le clip réalisé par les Grand Palladium en personne. Et maintenant? Ils ont envie de scènes, des belles et des célèbres, mais aussi des rikiki et même des moches, et même des interlopes. Quand on s’est rencontré dans un bar, quand la nuit n’a pas fini d’être la nuit, on sait bien à qui l’on a à faire. Quand on a des titres aussi beaux à offrir, il serait bien dommage de refuser. Surtout pour un soir.

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